L'Espace Simone de Beauvoir a été l'objet d'un graffiti provocateur "Vive Polanski !".

L'Espace Simone de Beauvoir a été l'objet d'un graffiti provocateur "Vive Polanski !".

 

Pour rappel, lors de la cérémonie des Césars du 28 février 2020, des centaines de personnes s'étaient rassemblées devant la salle Pleyel à Paris pour dénoncer les 12 nominations de "J'accuse", le film de Roman Polanski, réalisateur accusé par 12 femmes de viols pédocriminels. À l'annonce de sa victoire dans la catégorie "meilleur réalisateur", l'actrice Adèle Haenel et la réalisatrice Céline Sciamma avaient toutes deux quitté la cérémonie en signe de désaccord.
Comme l'avait ensuite dit l'actrice dans une interview au New York Times : “Distinguer Polanski, c’est cracher au visage de toutes les victimes. Ça veut dire, ‘ce n’est pas si grave de violer des femmes’."


Dans la nuit de lundi à mardi, l'Espace Simone de Beauvoir a été l'objet d'un graffiti provocateur "Vive Polanski !".
Afficher son soutien à cette personne en dégradant les murs d'une association féministe, c'est, au-delà de la provocation, une tentative par les masculinistes de déstabilisation tout en essayant de marquer leur territoire, qui s'ajoute à celle vécue par le Planning familial il y a quelques jours et déjà par l'Espace Simone de Beauvoir en juillet 2019.
Nous ne tolérerons aucune tentative d'intimidation, si infime soit-elle, et nous réaffirmons fermement notre soutien à toutes les femmes victimes de violences sexuelles que nous orientons vers les structures compétentes.